Sexe

La fellation : le guide complet

la fellation

Vaste sujet de réflexion que la fellation, cette pratique tant appréciée de nos frères les mâles, mais qui a encore un peu tendance à nous dégoûter, pour la plupart d’entre nous. Encore connotée pratique de salope, même en 2010, elle est pourtant préliminaire à une vie sexuelle pour une partie d’entre nous, à égalité avec des attouchements avec deux-trois copines. 

Alors quand on voit ce pénis tout tendu devant nous pour la première fois, évidemment, on panique. On se demande comment on va avaler ce truc, et puis il faut maintenir un rythme, ne pas y aller avec les dents, et puis que faire de ces deux choses qui pendouillent en dessous (les testicules), faut-il avaler… Beaucoup de questions se bousculent dans notre esprit fécond quand notre Doudou nous balance cette fine invective : Suce-moi (quand vous avez la chance qu’il ne rajoute pas le mot salope derrière) !

La libéralisation des pratiques sexuelles autre que le missionnaire

Cette libéralisation accélérée depuis l’explosion de l’industrie du porno cinématographique dans les années 1990, a fait de cette pratique sexuelle qu’est la fellation un des must-have de la vie de couple. Hors de la sucette, point de salut ! Même si, encore une fois, mesdames ont été plus rapides – ou contraintes, comme pourrait le penser Madame Pheno, pour bien appuyer le lien entre cette pratique et la société phallocratique – à subir le sexe oral, il semblerait qu’un équilibre semble naître entre la fellation et ses dérives comme la bifle et le cunnilingus, dû à l’opiniâtreté de mesdames qui sont de plus en plus partisanes du donnant-donnant.

Malgré tout le poids moral qui pèse encore sur cette pratique sexuelle qu’est la fellation – sans compter sur les nombreuses considérations féministes – la fellation est quand même une pratique bien sympathique pour qui sait l’apprécier. Mais, bien sûr, il est nécessaire d’éviter certains écueils que tata Giovanna s’en va vous expliquer :

La fellation requiert une bonne hygiène corporelle

L’odeur du pénis lors de la fellation peut être problématique pour beaucoup d’entre nous.  Dire Hey, mais ça pue ce truc ! = Ça dépend. Si le mec est un gros porc qui marine depuis une semaine dans son caleçon, surtout, ne vous gênez pas et claquez bien la porte en sortant. Si le mec est propre, oui, l’odeur d’un sexe d’homme est parfois déroutante, mais il faut savoir l’apprivoiser. Si vous envisagez une relation plus ou moins longue avec ce jeune homme, dites-vous que, chez vous aussi, parfois, même si vous avez pris une douche, ça sent la marée. Et ça, ça rend humble.

Comment faire une fellation ?

– Mettre la main directement au panier en guise de préliminaires = là aussi, ça dépend. Tout est une question de contexte. Chez belle-maman (à moins que vous vous emmerdiez à mort), c’est proscrit. Dans un lieu discret où le rapprochement est possible sans pour autant être trop pervers (le métro, une porte cochère), c’est bienvenu. En fait, pour faire ce genre de choses, il faut savoir lire l’humeur de Monsieur. Et ça, ce n’est pas évident ^^.

Vous lécher les babines devant l’épée turgescente = Bien vu. Même si c’est connoté grosse cochonne, cela prouve à votre amant que vous allez apprécier ce qui va suivre, et que la fellation ne va pas s’apparenter à un viol.

– Vous laisser faire par les coups de butoir au fond de la glotte = dans une certaine mesure tout de même. Le but n’étant pas de vomir, il est préférable, dans ce cas, de calmer le jeu, en regardant bien dans les yeux et en lui faisant comprendre que, dans la mesure où c’est vous qui avez en théorie la maîtrise du mouvement, ce genre de chose ne le fera pas jouir plus vite, bien au contraire. Et gare à la galette, surtout (oui, je sais, c’est appétissant, mais en même temps, c’est vécu, donc je préfère vous prévenir…).

 Alterner les succions, les coups de langue, les mains… = Bravo ! Une bonne fellation rend dingue. Quand Monsieur ne sait pas ce que vous faites, mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien ; quand vous jouez avec ses sensations jusqu’à ce qu’il ne sache plus où il est, il se souviendra de vous comme la meilleure suceuse du monde. De plus, cela permet de temporiser en cas de crampe, c’est tout bénèf.

– Toucher, voire sucer les parties (non, je n’écrirais pas le mot c***) = à l’appréciation de Monsieur, mais dans la plupart des cas, bienvenu. Il est vrai que l’on oublie malheureusement ces bourses molles, qui pourtant contiennent la semence tant attendue par les femmes en mal d’enfant. Mais il faut savoir les provoquer, ces petits spermatozoïdes, pour leur faire comprendre qu’ils ont un rôle à jouer. Donc toucher les parties (non, n’insistez pas !) de manière douce, cela va sans dire, peut faire partie d’une fellation appréciable et appréciée.

– Sucer comme une actrice porno = Moyen. J’en discutais récemment avec un amant, les actrices porno, quand elles font une fellation, c’est fake, et de cette manière, cela a l’air de plus provoquer des irritations qu’autre chose (j’attends derechef des avis masculins sur la question).  Et puis elles ont l’air de faire la même chose, au même rythme, ce qui peut s’avérer lassant à la longue (mais je me trompe peut-être…).

– Avaler = C’est juste une question de feeling. Ce n’est pas obligé (surtout la semence de fumeur, assez âpre), mais si vous appréciez, éclatez-vous, que voulez-vous que je vous dise.

L’éjaculation faciale pour terminer la fellation

L’éjaculation faciale, là aussi, les avis divergent. Si c’est l’un des fantasmes les plus récurrents chez les nouveaux mâles, je trouve personnellement que tout cela manque de classe. Et puis, dans l’œil, ça fait un mal fou.

Encore eût-il phallus que je ne le suce…

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Rédaction LadiesRoom

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